Le wax, un tissu flamboyant aux milles motifs

Le wax, un tissu flamboyant aux milles motifs

Le wax, tissu coloré en danger

Qu'est-ce que le wax ? 

Le wax est un tissu imprimé dit "africain", inspiré des motifs batik indonésiens. Icone du continent l'Afrique, dans la rue comme sur les catwalks des défilés de mode de ces dernières années, le wax est en réalité une création hollandaise importée par les marchands en Afrique de l'Ouest au 19é siècle.

Le wax, ou pagne de son appellation usuelle, est un tissu imprimé en coton de grande qualité. Utilisé massivement en Afrique depuis des générations, il est traditionnellement utilisé par les membres d'une même famille ou d'une même ethnie pour marquer leur appartenance lors de fêtes ou de rituels.

Plus populaire que jamais, le wax est incorporé aujourd'hui à de nombreuses créations qui sortent du domaine de l'habillement : art, décoration, maroquinerie...

Supporter le made in Africa 

Si l'Afrique s'est réapproprié ce tissu aux motifs éclatants en ouvrant des usines dans plusieurs pays, la production ne représente qu'une faible partie du marché. Des échoppes colorées de Paris 18 aux hangars de revente du Petit Dubaï à Aubervilliers près de Paris, la plupart des tissu revendu proviennent d'Asie. 

 Travailler avec un wax 100% coton made in Africa permet non seulement de garantir un wax de grande qualité mais également d'avoir une excellente traçabilité.

 Le wax, madeleine de Proust de Nakka

Derrière Nakka il y a Sarah. Le wax pour Sarah, c'est le souvenir de grandes cérémonies de famille au Cameroun. Ce sont les étoffes ramenées par les proches en visite dans des valises qui sentent la naphtaline. Ce sont les doudous cousus par sa grand-mère bretonne installée à Youndé qui remplissent sa chambre d'enfant à Nanterre.

Le wax deviendra ensuite bien des années plus tard une obsession à l'heure des retrouvailles avec la terre de ses ancêtres. Il faut voyager. Il faut découvrir les techniques de couture et les coupes du Cameroun mais aussi du Sénégal, du Mali, de la Gambie. Sarah crée ses premières veste en wax en collaboration avec un couturier du 20e avant d'abandonner un projet qui, à l'époque, n'en était qu'un parmi tant d'autres. 

C'est grâce à sa rencontre avec la marque Panafrica avec qui elle développera la parka que le wax refait surface dans sa vie. 

Nakka bénéficie d'une grande recherche dans les styles et les motifs tout en récupérant des stocks déjà existants, ce qui permet d'éviter de produire de nouveaux tissus.

Et pour la suite ? 

Soucieux de renouer avec un patrimoine mondial millénaire, nous sommes actuellement en recherches de partenaires producteurs de tissus traditionnels partout où l'océan nous portera.

 

 

 

 

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